Le recensement citoyen : comment ?

Dans le cadre du parcours de citoyenneté, tout jeune français, fille comme garçon, doit se faire recenser entre la date de ses 16 ans et les 3 mois qui suivent la date d’anniversaire.

Le recensement militaire (ou recensement citoyen)

Tout Français doit faire la démarche de se faire recenser auprès de sa mairie.

Le recensement citoyen : pour qui ?

Dans le cadre du parcours de citoyenneté, tout jeune français, fille comme garçon, doit se faire recenser entre la date de ses 16 ans et les 3 mois qui suivent la date d’anniversaire.

Le recensement citoyen doit s’effectuer à la mairie, sur présentation :

  • d’une pièce d’identité (carte nationale d’identité, passeport ou tout autre document justifiant de la nationalité française),
  • du livret de famille des parents,
  • d’un justificatif de domicile si l’adresse actuelle ne figure par sur la CNI ou le passeport.

Cette démarche personnelle peut être accomplie par votre représentant légal (parents, tuteur) si vous être mineur. Elle peut aussi se faire en ligne, après avoir numérisé tous les documents demandés

Recensement militaire

Une attestation de recensement vous sera délivrée. Elle est notamment nécessaire pour se présenter aux examens et concours publics (dont le permis de conduire) avant l’âge de 25 ans.

Attention ! Cette attestation doit être conservée soigneusement car aucun duplicata ne vous sera délivré. En cas de perte ou de vol, il est toutefois possible de demander un justificatif auprès de la mairie.

Fiche pratique

Licenciement économique nul, injustifié ou irrégulier

Vérifié le 07/09/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)

Lorsqu'un juge remet en cause un licenciement économique, les conséquences de sa décision varient selon que le licenciement économique a été déclaré <span class="miseenevidence">nul, sans cause réelle et sérieuse (injustifié) ou irrégulier</span>.

Le licenciement économique est <span class="miseenevidence">nul</span> lorsque le juge annule le licenciement.

Le licenciement <span class="miseenevidence">économique</span> peut être <span class="miseenevidence">annulé</span> dans les situations suivantes :

  • Nullité du licenciement lié au plan de sauvegarde de l'emploi (PSE)
  • Autres causes générales de nullité du licenciement (par exemple discrimination, violation d'une liberté fondamentale)
  • Le licenciement du salarié peut être annulé dans les cas suivants :

    • Absence de décision de validation de l'accord majoritaire ou d'homologation du <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=F2811">PSE</a> par la <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=R31466">Dreets</a>
    • Refus de la <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=R31466">Dreets</a> de valider l'accord majoritaire ou d'homologuer le PSE<a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=F2811">
    • Annulation par le juge de la décision de validation ou d'homologation en raison d'une absence ou d'une insuffisance du PSE<LienInterne LienPublication="F2811" type="Fiche d'information" audience="Particuliers"/>

     À noter

    <span class="miseenevidence">En cas de <LienInterne LienPublication="F22314" type="Fiche d'information" audience="Professionnels">redressement</a> ou <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=F22330">liquidation judiciaire</a>, </span>le licenciement ne peut pas être annulé.

  • Les cas de <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=R60353">nullité</a> prévus par la loi sont, <span class="miseenevidence">par exemple</span>, les licenciements prononcés dans l'une des situations suivantes :

    • En raison d'une <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=F19448">discrimination</a>
    • En violation d'une <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=R48975">liberté fondamentale</a> (liberté d'expression, liberté syndicale, liberté religieuse, droit de retrait du salarié)
    • En lien avec l'exercice des fonctions de <a href="https://www.justice.gouv.fr/justice-france/acteurs-justice/juges-non-professionnels/jure-dassises" target="_blank">juré</a> ou de citoyen <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=R54662">assesseur</a>
    • En cas de refus d'une mutation géographique dans un État incriminant l'homosexualité en raison de son orientation sexuelle
    • Pour avoir relaté ou témoigné, de bonne foi, de faits constitutifs d'un <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=R49229">délit</a> ou d'un <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=R49230">crime</a> dont le salarié aurait eu connaissance dans l'exercice de ses fonctions
    • À l'encontre d'un salarié <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=F32031">lanceur d'alerte</a>
    • En raison d'une action en justice en matière d'égalité hommes-femmes
    • À l'encontre de victimes ou de témoins de faits de harcèlement <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=F2354">moral</a> ou <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=F1043">sexuel</a> (sauf mauvaise foi du salarié)
    • En cas de non respect de la protection liée à la maternité ou à la paternité
    • En cas de non respect de la protection liée à l'accident du travail ou à la maladie professionnelle
    • En cas de non respect de la <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=F2406">protection accordée à certains salariés</a> (membre du <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=R51167">CSE</a> par exemple)
    • En méconnaissance de l'exercice du droit de grève
    • Contre un salarié ayant témoigné de mauvais traitements ou privations infligés à une personne accueillie dans les établissements ou services sociaux et médico-sociaux (ou relaté de tels agissements)
    • En cas de non respect de la protection liée au décès de l'enfant de moins de 25 ans
    • En cas de non respect de la protection liée au décès d'une personne à charge effective et permanente de moins de 25 ans

<span class="miseenevidence">Oui.</span> Le salarié peut demander sa réintégration dans l'entreprise.

L'employeur peut toutefois <span class="miseenevidence">refuser la réintégration</span> si elle est devenue <span class="miseenevidence">impossible</span> (par exemple, en cas de fermeture de l'établissement ou du site ou de l'absence d'emploi disponible).

Lorsque le juge <span class="miseenevidence">annule le PSE pour insuffisance de motivation de la décision administrative de validation ou d'homologation</span>, le salarié ne peut pas être réintégré.

 Attention :

Le salarié réintégré doit rembourser les sommes reçues lors du licenciement.

Le salarié qui n'est pas réintégré dans l'entreprise, peut, <span class="miseenevidence">dans certains cas</span>, <span class="miseenevidence">recevoir une indemnité.</span>

Son montant est <span class="miseenevidence">déterminé par le juge </span>et varie selon le motif d'annulation du licenciement :

  • Les conditions de versement de l'indemnisation varient selon l'effectif de l'entreprise et l'ancienneté du salarié :

    • L'employeur peut être condamné à verser des <span class="miseenevidence"><a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=R12532">dommages et intérêts</a></span> au salarié en fonction du préjudice subi.

      • L'employeur peut être condamné à verser des <span class="miseenevidence"><a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=R12532">dommages et intérêts</a></span> au salarié <span class="miseenevidence">en fonction du préjudice subi.</span>

      • Une indemnité d'un <span class="miseenevidence">montant minimum de 6 mois de salaire</span>, sans plafonnement, est versée au salarié.

  • Après la <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=R14732">notification</a> du jugement d'annulation de validation ou d'homologation du PSE à la <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=R31466">Dreets</a>, cette dernière prend une <span class="miseenevidence">nouvelle décision</span> suffisamment argumentée<span class="miseenevidence"> dans le délai de 15 jours</span>.

    L'employeur informe le salarié licencié de cette décision.

    Le salarié ne reçoit pas <span class="miseenevidence">d'indemnité</span> de la part de l'employeur.

  • Le salarié qui n'est pas réintégré dans l'entreprise a droit à une <span class="miseenevidence">indemnité minimum de 6 mois de salaire</span>, <span class="miseenevidence">sans condition d'ancienneté</span>.

    Cette indemnité<span class="miseenevidence"> s'ajoute à <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=F987">l'indemnité légale de licenciement</a>.</span>

Le licenciement pour motif économique est injustifié (ou sans cause réelle et sérieuse) lorsque le motif économique à l'origine du licenciement est invalidé par le juge. On parle aussi de licenciement <span class="expression">abusif</span>.

<span class="miseenevidence">Oui.</span> Le salarié peut être <span class="miseenevidence">réintégré</span> dans l'entreprise si les <span class="miseenevidence">2 conditions</span> suivantes sont respectées :

  • Proposition de la réintégration par le juge
  • Accord de l'employeur et du salarié pour cette réintégration

Le salarié réintégré conserve le maintien de ses avantages acquis (par exemple le salaire, l'ancienneté).

<span class="miseenevidence">Oui.</span> Si le salarié n'est pas réintégré, le juge attribue au salarié une indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. Cette indemnité est payée par l'employeur.

Le montant de l'indemnité varie en fonction de la taille de l'entreprise et de l'ancienneté du salarié à la date d'envoi de la lettre de licenciement. Le juge en détermine le montant.

Un simulateur permet d'indiquer les montants minimum et maximum de l'indemnité pour licenciement abusif :

Simulateur
Estimer le montant des indemnités pour licenciement abusif

Accéder au simulateur  

Direction de l'information légale et administrative (Dila) - Première ministre

Cette indemnité est cumulable avec l'<a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=F987">indemnité légale de licenciement</a>.

 Attention :

Les indemnités dues dans le cadre d'un <span class="miseenevidence"><a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=F15189">licenciement économique</a> </span>et <span class="miseenevidence">l'indemnité pour licenciement abusif</span> se cumulent dans <span class="miseenevidence">la limite du montant maximum</span> prévu par le barème.

Le licenciement pour motif économique peut être reconnu<span class="miseenevidence"> irrégulier </span>par le juge lorsque la procédure de licenciement n'a pas été respectée (par exemple en cas d'absence d'entretien préalable).

Toutefois, ce manquement ne suffit pas à annuler le licenciement. Le licenciement peut être irrégulier, mais avoir une <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=F2835">cause réelle et sérieuse</a> (c'est-à-dire être justifié).

<span class="miseenevidence">Non.</span> La loi ne prévoit pas la possibilité de réintégrer le salarié en cas de simple irrégularité de la procédure de licenciement pour motif économique.

<span class="miseenevidence">Oui.</span> Le juge accorde au salarié une indemnité à la charge de l'employeur.

Le montant de cette indemnité ne peut pas être supérieur à <span class="miseenevidence">1 mois</span> de salaire.

Cette indemnité ne se cumule pas avec l'indemnité de licenciement abusif.

 Attention :

Si le licenciement irrégulier est également jugé sans cause réelle et sérieuse, le salarié reçoit uniquement l’indemnité pour licenciement injustifié.

Le juge peut <span class="miseenevidence">annuler</span> le licenciement lorsque celui-ci est <span class="miseenevidence">interdit</span> par la loi (licenciement d'une salariée en congé de maternité par exemple) : dans ce cas, le licenciement est <span class="miseenevidence">nul.</span>

Le juge peut décider que le <span class="miseenevidence">motif du licenciement n'est pas valable</span>, dans ce cas, le licenciement est <span class="miseenevidence">sans cause réelle et sérieuse</span>. On parle aussi de licenciement abusif ou <span class="miseenevidence">injustifié</span>.

Lorsque la <span class="miseenevidence">procédure</span> de licenciement<span class="miseenevidence"> n'a pas été respectée</span> (absence de convocation à l'entretien préalable par exemple), le juge peut décider que le licenciement est <span class="miseenevidence">irrégulier</span>.