Le recensement citoyen : comment ?
Dans le cadre du parcours de citoyenneté, tout jeune français, fille comme garçon, doit se faire recenser entre la date de ses 16 ans et les 3 mois qui suivent la date d’anniversaire.
Le recensement militaire (ou recensement citoyen)
Tout Français doit faire la démarche de se faire recenser auprès de sa mairie.
Le recensement citoyen : pour qui ?
Dans le cadre du parcours de citoyenneté, tout jeune français, fille comme garçon, doit se faire recenser entre la date de ses 16 ans et les 3 mois qui suivent la date d’anniversaire.
Le recensement citoyen doit s’effectuer à la mairie, sur présentation :
- d’une pièce d’identité (carte nationale d’identité, passeport ou tout autre document justifiant de la nationalité française),
- du livret de famille des parents,
- d’un justificatif de domicile si l’adresse actuelle ne figure par sur la CNI ou le passeport.
Cette démarche personnelle peut être accomplie par votre représentant légal (parents, tuteur) si vous être mineur. Elle peut aussi se faire en ligne, après avoir numérisé tous les documents demandés
Recensement militaire
Une attestation de recensement vous sera délivrée. Elle est notamment nécessaire pour se présenter aux examens et concours publics (dont le permis de conduire) avant l’âge de 25 ans.
Attention ! Cette attestation doit être conservée soigneusement car aucun duplicata ne vous sera délivré. En cas de perte ou de vol, il est toutefois possible de demander un justificatif auprès de la mairie.
Question-réponse
Un salarié peut-il refuser de travailler dans une situation dangereuse ?
Vérifié le 30/01/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Lorsqu'une situation de travail présente un <span class="miseenevidence"><a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=R55342">danger grave et imminent</a></span>, le salarié doit alerter aussitôt son employeur.
Il peut également <span class="miseenevidence">quitter son poste de travail ou refuser de s'y installer</span> sans l'accord de l'employeur. C'est ce que l'on appelle le <span class="expression">droit de retrait</span>.
Comment le salarié <span class="miseenevidence">informe</span>-t-il l'employeur de l'utilisation de son droit de retrait? Le salarié est-il <span class="miseenevidence">payé</span> pendant l'exercice de son droit de retrait? Le salarié peut-il être <span class="miseenevidence">sanctionné</span>?
Nous faisons un point sur la réglementation.
<span class="miseenevidence">Oui</span>. Le salarié peut <span class="miseenevidence">refuser de prendre son poste de travail ou le quitter</span>, si la situation de travail présente un <span class="miseenevidence">danger grave et imminent</span> pour sa sécurité ou sa santé.
Le <span class="miseenevidence">droit de retrait</span> permet au salarié de<span class="miseenevidence"> refuser de prendre son poste de travail</span> ou de le <span class="miseenevidence">quitter</span>, sans avoir l'accord préalable de son employeur.
Le salarié doit toutefois <span class="miseenevidence">avoir un motif raisonnable de penser </span>que la situation de travail dans laquelle il se trouve présente un <span class="miseenevidence">danger grave et imminent pour sa vie ou pour sa santé.</span>
L'employeur doit respecter son <span class="miseenevidence">obligation de protéger la santé et assurer la sécurité du salarié</span>.
Il doit alors prendre <span class="miseenevidence">rapidement </span>les mesures nécessaires pour <span class="miseenevidence">mettre fin à la situation</span> de danger grave et imminent.
Dès que le salarié <span class="miseenevidence">estime avoir un</span><a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=R60116"> motif légitime</a> de croire à un <span class="miseenevidence">danger possible</span>, il peut <span class="miseenevidence">exercer valablement son droit de retrait</span>.
Une<span class="miseenevidence"> menace sérieuse pour la santé ou la sécurité du salarié </span>doit exister et la situation doit se caractériser par l'<span class="miseenevidence">urgence à réagir.</span>
Le danger peut être<span class="miseenevidence"> individuel ou collectif</span>. Le retrait du salarié ne doit toutefois pas entraîner une nouvelle situation de danger grave et imminent pour d'autres personnes.
L'origine du danger peut être diverse, par exemple :
- Véhicule ou équipement de travail défectueux et non conforme aux normes de sécurité
- Absence d'équipements de protection collective ou individuelle
- Processus de fabrication dangereux
- Risque d'agression
Le salarié<span class="miseenevidence"> informe l'employeur ou son responsable</span> de l'exercice de son droit de retrait <span class="miseenevidence">par tout moyen</span>.
Même si cela n'est pas obligatoire, <span class="miseenevidence">un écrit est cependant<MiseEnEvidence> préférable</span></MiseEnEvidence>. Par exemple, un <span class="miseenevidence">mail</span>, <span class="miseenevidence">un courrier en main propre</span> contre signature ou en <span class="miseenevidence">lettre recommandée </span>avec accusé de réception.
Le salarié informe également l'employeur de toute <span class="miseenevidence">défectuosité</span> qu'il constate dans les<span class="miseenevidence"> systèmes de protection.</span>
Le salarié peut aussi informer les membres du <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=R51167">CSE</a>.
Le salarié peut exercer son droit de retrait et <span class="miseenevidence">interrompre son activité</span>, jusqu'à ce que l'employeur ait mis en place <span class="miseenevidence">les mesures de protection adaptées</span> mettant fin à la situation dangereuse.
<span class="miseenevidence">Oui</span>, l'employeur doit <span class="miseenevidence">maintenir le salaire</span> du salarié pendant la période où il exerce son droit de retrait <span class="miseenevidence">de manière <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=R60116">légitime</a>.</span>
Attention :
Lorsque les conditions du droit de retrait <span class="miseenevidence">légitime</span> ne sont pas réunies, le salarié peut s'exposer à une <span class="miseenevidence">retenue sur son salaire.</span>
<span class="miseenevidence">Non</span>, le salarié qui exerce son droit de retrait <span class="miseenevidence"><MiseEnEvidence>de manière <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=R60116">légitime</a></span></MiseEnEvidence> ne peut pas être <span class="miseenevidence">sanctionné ou licencié</span> par l'employeur <span class="miseenevidence">pour ce motif.</span>
À savoir
Le licenciement prononcé par l'employeur pourra être <a href="https://www.ville-tcv.fr/recensement-militaire/?xml=F1848">annulé par le juge</a> si le motif lié à l'exercice du droit de retrait par le salarié est légitime.
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Code du travail : articles L4131-1 à L4131-4
Droits d'alerte et de retrait : principes
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Code du travail : articles L4132-1 à L4132-5
Droits d'alerte et de retrait : conditions d'exercice
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